dimanche 29 novembre 2009

Nettoyage et rangement, électricité et plomberie

Ce week-end, nettoyage des tomettes au rez de chaussée, à grandes eaux avec le décapant liquide à l'acide et les diques grattoirs fournis par le fabricant Barthes. Nos tomettes retrouvent ainsi tout leur éclat.

















Au programme aussi, les branchements électriques des prises et des interrupteurs simples : j'ai oublié de faire des photos pour vous montrer les détails des connexions des fils de masse des blindages des phases et des boîtes.

On fait aussi un grand coup de rangement du garage et de la terrasse. En effet, plusieurs tas de bois se sont empilés ça et là en attendant leur heure : 10 m² de lambris en Mèléze, 20 m² de planches de bardage en Cèdre, 30 m² de plancher en pin (pour les chambres) ! Du coup, on comdamne provisoirement une chambre d'enfant (qui servira d'abord de débarras) et on ouvre un "chevêtre" dans le solivage du garage pour stocker le reste à l'abri sans que ça continue à gêner, notamment en prévision du prochain déménagement.


















Avec l'aide de Julien et d'Ulysse, on met en place la baignoire en fonte (plus de 100 kg pièce), récupérée sur un chantier de réfection de salle de bain qu'assure en ce moment Daniel (Merci à lui !). On a aussi sauvé de la décharge un évier nickel avec son mélangeur et un chiotte humide (on ne sait jamais, ça pourra servir un jour !). Et je commence à tirer quelques gaines PER et à programmer les achats pour le sanitaire.


vendredi 27 novembre 2009

Beau et brut


















"C'est comme ça qu'est arrivée la vague..." Christian d'Hase, habitant du fond des bois, artisan sculpteur, ...
















Les rambardes et la main courante en génévier brut à l'étage finiront bientôt l'oeuvre.





dimanche 22 novembre 2009

Chauffage et eau chaude

Toute la semaine, la sympathique équipe de Yves (Mago, Tom et Mark) s'est affairée à l'installation du chauffage et de la production d'eau chaude.



















Une installation 100 % énergie renouvelable : 4 m² de capteurs solaires thermiques sur le toit en base de la production d'eau chaude sanitaire, couplés à un ballon de 300 litres, et la chaudière bois en appoint les jours d'hiver : cette machine, de 8 kW de puissance, complètement automatique, assurera également le chauffage des chambres et de la salle de bain du rez de chaussée, pas le biais des 5 murs chauffant basse température en terre. (l'étage sera chauffé par le poêle à bûche à haut rendement de notre actuelle maison).


L'installation quasiment finalisée, il manque encore à amener l'eau froide pour mettre tout celà en pression, et à construire les murs du silo autour de la vis sans fin de 3 mètre de long contigüe à la chaudière.


Le ballon d'eau chaude sera raccordé aux deux salles de bain et à la cuisine, à la machine à laver la vaisselle et à la machine à laver le linge. L'objectif est donc de limiter les consommations d'électricité aux seuls besoins spécifiques (éclairage, multimédia, petits appareillages électriques courants, ventilation).
La maîtrise de la demande en électricité est en Autriche ou en Allemagne, la règle de bon sens qui prévaut. En France, après quarante années de publicité d'EDF, nous nous sommes habitués à utiliser la fée électricité pour nos usages thermiques. Pourtant, l'efficacité énergétique globale de la production électrique est très faible: pour 1 kWh électrique consommé dans notre maison, on doit utiliser environ 10 kWh de combustible dans les centrales thermiques à uranium, pétrole ou charbon. Par exemple, sur 10 kWh d'uranium consommés par la centrale nucléaire de Golfech, dans le Tarn et Garonne, 7 kWh sont dissipés en chaleur sur le site (par refroidissement avec l'eau de la Garonne), puis 2 kWh seront perdus au cours du transport et de la transformation de l'électricité, pour 1 kWh consommé à la maison !

En comparaison, une chaudière à un rendement de 80 à 90 % sur le combustible consommé. C'est à dire que pour 10 kWh de combustible consommé par la chaudière, environ 8 kWh sont effectivement utilisés dans la maison.
Pour limiter la consommation d'énergie, trois règles fondamentales sont à respecter, et dans le bon ordre :

- 1 : économiser l'énergie, être "sobre" (ne pas gaspiller !);

- 2 : utiliser l'énergie efficacement : outre s'isoler ou utiliser des appareillages performant, faire un usage de l'électricité partimonieux est également fondamental ;

- 3 : utiliser les énergies renouvelables : dans le Quercy, le bois et le soleil sont abondants.
Et pour les sceptiques du granulés (il y en a !), sachez qu'il est produit à base de sciure récupérée dans les scieries locales et compressé sans adjuvantation. Une unité de production existe ainsi à Biars sur Cère dans le Lot, une autre à Sainte Sabine Born en Dordogne...Dans notre secteur, mais également un peu partout en France !

mardi 17 novembre 2009

Billard Quercynois


Daniel s'est lancé dans la pose du parquet en chêne de l'étage. Des lames de chêne superbes, préparées par la scierie Vidal à Gramat.

Je l'assiste pour les découpes et la pose : on a choisi une pose en échelle, avec des lames dites en "queue de billard" plus larges d'un côté que de l'autre.


Tout une science de pose, avec un calepinage précis, et un passage de la défonceuse pour bouveter une rangée finie et encastrer la lame d'échelle...

Dans la cage d'escalier une nouvelle tête nous observe impassible...


Jérôme, l'électricien, est de retour aussi ce mardi, pour faire le point sur l'avancement de nos travaux et attaquer la troisième leçon. Mais, mauvaise surprise, on est très en retard, on n'a pas encastré toutes les boîtes, et on passe d'abord une demi-journée à se mettre à jour ! Ensuite, Marion suit la technique de pose des prises, avec la particularité des raccordements des fils de terre du blindage.

dimanche 15 novembre 2009

Travaux divers et variés

Jeudi, réception de la grande baie vitrée : mon dos s'en souvient encore très bien ! Mathias était venu m'épauler pour la monter à l'étage, par l'escalier, et le livreur nous a également aidé. Le temps de la mettre les joints sur le pré-cadre, et on la met en place. Durée totale de l'opération : 1 h30 mn à trois !






Evidemment, 2 mètres par 3 en chêne, c'est du lourd...

Côté isolation, c'est du 4-16-4 emplie d'argon et peu émissif.
Côté esthétique, c'est magnifique.
Dans le même temps, cette fin de semaine, l'équipe de Yves notre chauffagiste est arrivé en force (ils étaient 5 jeudi) : mise en place des capteurs solaires thermiques sur le toit, raccordement des murs chauffants et installations des nourrices de chauffage. C'est le oaï partout !
















Samedi et dimanche, le calme est revenu, et Christian avec. Pendant que l'artiste sculpte en rythme, je m'échine à quatre pattes à faire les joints des tomettes. Tout un art aussi, avec un premier passage de lait entier, puis le coulage d'un lait de chaux partout, et enfin, le nettoyage de l'ensemble à l'éponge d'abord, puis lustrage au chiffon et à la sciure.








mercredi 11 novembre 2009

Escalier : la suite...

Christian venant quasiment tous les week-end, il était temps de vous présenter l'avancement des travaux : mise en place des trois crémaillères, du nez de marche tout en haut, et du tronc central en Cèdre.
















Et voici les marches, en frêne, sciées, collés et rabotées/ponçées par le scierie Vidal à Gramat: un super boulot pour 300 € bois compris !

Pour la suite, ce mercredi, j'ai récupéré dans les bois autour de la maison deux grands genévrier a peu près droit, que j'ai écorcé, et qui, s'ils conviennent à Christian, serviront de support du garde corps... A suivre !




lundi 9 novembre 2009

Pose des fenêtres

La pluie et le froid sont définitivement installés, il était grand temps d'installer les fenêtres...D'ailleurs Christian n'arrête pas de se plaindre, en plein milieu de la cage d'escalier tout le week-end, il sent très bien les courants d'air. Bon, avec un petit feu, quelques châtaignes grillées et un verre de rouge, tout va mieux !


















Avec l'aide de Fabrice (un grand merci à lui), on visse donc en applique les fenêtres, les baies et une porte-vitrées. Pour cette dernière, on doit batailler pour rattraper un petit faux niveaux...La maison aurait elle légérement bougée ???

Un aperçu de l'étanchéité à l'eau et à l'air des menuiseries, réalisée avec des compribandes Tremco Illbruck, marque Allemande, qui viennent faire la jonction entre la menuiserie et le pare vapeur. Ces bandes (perméables à la vapeur d'eau, comme du gore-tex), se decompriment en 5 minutes environ pour épouser complétement tous les petits jours. Deux épaisseurs, la première pour l'étanchéité à l'eau, la deuxième pour compléter l'étanchéité à l'air.

lundi 2 novembre 2009

Arrivage massif !

Les voilà enfin les fenêtres : pourtant le voyage n'était pas bien long, puisqu'elles ont été fabriquées à 10 kilomètres de là par l'entreprise familiale Pons.














Le choix a été ardu, entre mon envie irrépressible de "performance thermique", mais aussi le souhait commun de travailler avec une entreprise locale. C'est le deuxième choix qui a primé, avec des fenêtres en chêne et double vitrage 4-12-4 emplies d'Argon : avec un Uw=1,8 W/(m².K), c'est loin d'être le "top", mais satisfaisant tout de même. Mais elles sont belles, et on connait les gérants de l'entreprise, presque des voisins.
Avant la pose, on a commencé à passer une couche d'huile pour menuiserie extérieure (toujours Biofa).

















Un petit coup d'oeil au finitions murales : La peinture à la chaux Aimoz et pigments ocre-jaune dans notre chambre; et un aspect super étrange pour les enduits terre que l'on a passé à l'huile dure (fixateur et antistatique), et qui a laissé des taches blanches : on aime ou on aime pas, en tout cas c'était pas ce que l'on avait imaginé !


Et je m'attele toujours au looooooooong chantier tomettes. J'ai fini la salle de jeux, la cage d'escalier, la salle de bain (avec les nombreuses découpes pour les évacuations d'eau) et le couloir !
Un petit clin d'oeil aux lecteurs de ce blog, qui fête ses un an... Avec près de 14 000 visites, notre petit rendez-vous ouèbe a rassemblé ses fidèles et aussi des visiteurs de passage.
Et bien, ça nous aide bien au final d'écrire régulièrement : on fait le point ce sur ce qui a été fait, on se fait parfois un petit retour sur les semaines précédentes, et ça nous permet de se rendre compte qu'on avance bien : du coup, on n'a pas de grosse lassitude, le blues de l'autoconstruteur que l'on nous avait pourtant prédit ! A suivre...